
Vous souhaitez mieux comprendre le marché du conseil avant de vous engager ? Nous sommes là pour vous renseigner.
Depuis 2020, le conseil en transition écologique s’est imposé comme l’un des segments les plus dynamiques du conseil B2B. D’après les estimations croisées de l’ADEME et du Syntec Conseil, le marché français dépasse aujourd’hui 3 milliards d’euros, et croît de près de 20 % par an.
Mais derrière cette croissance impressionnante se cache une réalité contrastée : 80 % du volume d’affaires est concentré dans les grandes entreprises, tandis que les PME industrielles, pourtant les plus exposées, restent encore sous-accompagnées.
La demande explose pour deux raisons : la réglementation (CSRD, taxonomie, plan de transition obligatoire) et le besoin de résilience économique face à la contrainte énergétique. Les entreprises ne cherchent plus à “faire vert” : elles veulent survivre dans un cadre contraint.
Cette tension rebat les cartes du marché : les grands cabinets dominent les sujets de conformité, mais ce sont les acteurs spécialisés et indépendants qui ancrent les stratégies de terrain.
Chez AVP Conseil, on le constate chaque semaine : les industriels n’attendent plus des discours, mais des solutions concrètes pour transformer leurs procédés, leurs flux, leurs marges.
🧭 À explorer ensuite : Pourquoi faire appel à un cabinet de conseil en transition écologique ?
Trois forces convergent :
1. La réglementation : la CSRD étend les obligations de reporting à 50 000 entreprises européennes. Même les sous-traitants de la chaîne industrielle sont désormais entraînés dans la logique du “prouver ou périr”.
2. L’économie réelle : la volatilité énergétique et la raréfaction des ressources obligent à repenser la production.
3. L’image employeur : les jeunes talents rejettent les entreprises inactives sur le plan écologique.
Résultat : un véritable effet domino. Chaque entreprise tire la suivante vers le bas-carbone, non par idéologie, mais par nécessité. Mais cette course à la conformité a aussi un revers : elle attire des acteurs opportunistes, parfois déconnectés du réel industriel.
C’est pour cette raison qu’à AVP Conseil, nous avons choisi une posture radicalement différente : ancrer la transition dans la performance, pas dans la communication.
Le marché français compte quatre grands profils :
Les cabinets généralistes (souvent anglo-saxons) qui traitent la durabilité comme un axe de performance ESG global.
Les bureaux d’études spécialisés dans la mesure (bilan GES, audit énergétique).
Les acteurs hybrides, qui combinent ingénierie, conseil et data.
Les cabinets indépendants centrés sur les PME, capables de relier stratégie et terrain.
C’est cette dernière catégorie qui gagne du terrain. Dans les ateliers, dans les usines, dans les PME de 50 à 250 salariés, l’accompagnement de proximité fait toute la différence. Un audit de conformité n’a jamais suffi à changer une culture d’entreprise.
🧭 Approfondir : Comment choisir le bon cabinet de conseil en transition écologique pour son entreprise ?
Un bureau d’études mesure : il produit un bilan, une cartographie, un plan d’action chiffré.
Un cabinet de conseil accompagne : il transforme la mesure en trajectoire stratégique et en projet collectif.
Les deux approches sont complémentaires, mais beaucoup d’entreprises se contentent du premier niveau — souvent faute de budget, parfois faute de vision.
Chez AVP Conseil, nous considérons qu’un diagnostic sans accompagnement, c’est un GPS sans conducteur. La donnée ne vaut rien sans l’appropriation des équipes. C’est pourquoi nous intervenons souvent après un bureau d’études, pour convertir la technique en dynamique managériale.
Quatre mutations sont déjà visibles :
La digitalisation des outils (IA, automatisation des bilans, suivi en temps réel).
L’intégration réglementaire, notamment la CSRD et la taxonomie européenne.
L’essor du conseil industriel intégré, où les prestataires travaillent sur les flux, les procédés et la formation.
La montée du conseil territorial, aligné sur les dynamiques locales (ZAN, plan climat, réindustrialisation).
Ces évolutions favorisent les structures capables de naviguer entre stratégie, technique et gouvernance. Le marché se professionnalise : les dirigeants ne veulent plus de “consultants du climat”, mais de partenaires capables d’orchestrer un vrai plan de transition.
Pas encore suffisamment.
Aucune certification n’est requise pour exercer comme “consultant en transition écologique”. Certains labels (OPQIBI, Reconnu par l’ADEME, B Corp) apportent des garanties, mais le marché reste largement auto-déclaratif.
Cela explique la prolifération d’acteurs “tout-terrain”, parfois issus de la communication, parfois de l’ingénierie, souvent sans compréhension du cycle industriel.
C’est pourquoi nous plaidons pour une reconnaissance de la compétence sectorielle : un conseil pour la chimie n’a rien à voir avec un accompagnement textile.
Les entreprises ont besoin de consultants qui parlent leur langue, pas d’experts de salon.
Elles sont nombreuses.
Des bilans carbone automatiques générés sans vérification.
Des feuilles de route copiées-collées, sans adaptation au secteur.
Des prestations “clé en main” où l’on confond conformité et transformation.
Ces dérives ne sont pas anecdotiques : elles décrédibilisent la transition écologique auprès des dirigeants.
À l’inverse, les démarches réussies reposent sur l’engagement interne, la mesure des résultats et la sincérité du partenaire.
Un acteur crédible :
explicite ses méthodes, cite ses référentiels et publie ses taux de réussite ;
présente des cas concrets dans des entreprises comparables à la vôtre ;
met en avant la montée en compétence interne, pas la dépendance au consultant.
Nous défendons cette exigence d’éthique. Le conseil n’est pas un produit, c’est un levier de transformation collective.
Et comme dans tout levier, la qualité du point d’appui fait toute la différence.
Oui, de plus en plus.
Les dispositifs publics comme Diag Décarbon’Action ou Tremplin PME ont ouvert la voie, mais les vrais progrès viennent de la professionnalisation des petits cabinets.
Le problème n’est plus le coût, mais le temps et la mobilisation interne.
Une démarche bas-carbone efficace suppose un alignement entre direction, production et RH — pas un consultant qui passe trois jours sur site.
Sur le papier, oui. Dans la pratique, non.
Les grands acteurs conservent la main sur les groupes cotés, mais ils ne savent pas descendre dans les ateliers.
Or la transition se joue précisément là : dans la maintenance, la logistique, la planification.
C’est ce que nous faisons chez AVP Conseil : connecter la stratégie et le terrain, là où les décisions produisent des effets mesurables.
Le secteur se consolide : moins d’acteurs, plus de preuves, plus de transparence.
Les entreprises attendent désormais des résultats mesurables : tonnes de CO₂ évitées, productivité accrue, réduction des risques.
La prochaine décennie verra émerger une nouvelle génération de cabinets : moins de jargon, plus d’impact.
Et c’est tant mieux. Parce qu’une transition crédible ne se décrète pas, elle se prouve.
Nous accompagnons les acteurs de l’industrie qui veulent faire de la transition un levier de compétitivité.
Notre ancrage en Nouvelle-Aquitaine nous permet d’intervenir au plus près du terrain, dans des secteurs exposés, complexes… mais riches en potentiel de transformation.
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