En 2025, plus de 51 % des PME/ETI industrielles françaises déclarent avoir “fortement investi” dans un plan de transition écologique structuré.
Et pourtant… 4 entreprises sur 5 en Europe ne parviennent toujours pas à réduire leurs émissions à un rythme compatible avec les objectifs climatiques.
Autrement dit : 80 % des feuilles de route ne produisent pas les effets attendus.
Le constat est brutal mais bien documenté : malgré les bonnes intentions, la majorité des plans climat restent inopérants. Soit parce qu’ils sont trop génériques. Soit parce qu’ils ne sont pas incarnés par la direction. Soit, plus souvent, parce qu’ils ne tiennent pas sur le terrain.
👉 Selon l’étude conjointe de CDP et Oliver Wyman (RTBF, 2024), 80 % des entreprises européennes engagées dans une démarche climat échouent à suivre une trajectoire de réduction conforme à l’Accord de Paris.
Et dans l’industrie, la pente est encore plus raide : pénurie de ressources internes (46 % des PME-ETI selon le baromètre BCG 2024), confusion entre conformité et transformation, sous-estimation des effets systémiques…
Dans cet article, je vous propose un décryptage franc et actionnable :
Pourquoi autant de feuilles de route échouent,
Quelles sont les erreurs fatales à éviter (documentées par l’ADEME, Bpifrance, Forbes, AMCE…),
Et surtout, comment construire une trajectoire utile, pilotable, crédible — pensée pour la réalité d’une PME ou d’une ETI industrielle.
Si vous voulez que votre plan climat serve vraiment à quelque chose, poursuivez votre lecture.
Sinon, vous risquez d’écrire un document de plus… pour un classeur de plus.
Depuis trois ans, les feuilles de route de transition écologique se sont imposées comme un outil incontournable du discours stratégique des industriels. En France comme en Europe, les PME et ETI multiplient les annonces : objectifs carbone, plans climat, engagements « zéro émission nette ».
Mais derrière cette effervescence apparente, les résultats concrets restent trop souvent décevants.
Car entre la formalisation d’un plan et sa traduction opérationnelle, un gouffre persiste. Et plusieurs études récentes le confirment : la majorité des entreprises industrielles engagées ne parviennent pas à atteindre leurs cibles de réduction.
Qui avance réellement ?
Où en est l’industrie française par rapport à ses ambitions ?
Et surtout, pourquoi l’outil “feuille de route” ne suffit plus à garantir un impact réel ?
Entre 2021 et 2025, le nombre d’entreprises industrielles ayant formalisé une feuille de route écologique a bondi.
C’est particulièrement vrai en France, où plus d’une PME/ETI sur deux (51 %) déclarait en 2023 avoir “fortement investi” dans sa décarbonation, contre 38 % l’année précédente. Une progression de +13 points en un an.
Cette dynamique s’observe aussi au niveau européen, même si elle reste plus lente :
👉 En 2023, 17 % des PME/ETI européennes affirment avoir mis en œuvre un plan de transition structuré — elles n’étaient que 11 % en 2022 (BCG, baromètre environnemental 2024).
Autre signal encourageant : la part des entreprises déclarant n’avoir engagé aucune démarche baisse régulièrement, passant de 27 % à 22 % en un an.
Mais cette généralisation apparente ne dit rien de l’efficacité réelle des plans adoptés.
Si la dynamique d’engagement est bien réelle, les résultats, eux, peinent à suivre.
La plupart des feuilles de route adoptées entre 2021 et 2024 n’ont pas produit les réductions d’émissions attendues, ni les transformations organisationnelles promises.
Selon une étude conjointe du Carbon Disclosure Project (CDP) et du cabinet Oliver Wyman (source : RTBF, 2024),
80 % des entreprises européennes engagées dans une trajectoire climat n’arrivent pas à réduire leurs émissions au rythme requis pour respecter les objectifs de l’UE (-55 % d’ici 2030).
👉 Bref, en clair : la plupart des plans stagnent, malgré les investissements consentis.
Les causes de ce décalage sont bien identifiées :
46 % des PME/ETI européennes citent le manque de ressources internes comme principal frein à l’exécution de leur feuille de route (BCG, 2024)
Les incertitudes sur le retour sur investissement et la complexité réglementaire arrivent juste derrière
Et, plus structurellement, l’engagement réel des dirigeants reste limité : seuls 16 % des dirigeants français ont mené un diagnostic de vulnérabilité climatique (Bpifrance Le Lab, 2024)
La conséquence ? Une inflation de plans climats… sans pilotage, sans incarnation, sans ancrage opérationnel.
Ce paradoxe — plus de plans, mais moins d’impact — est le symptôme d’un mal plus profond : la feuille de route devient un exercice de style, plutôt qu’un outil de transformation structurant.
Pendant longtemps, bâtir une feuille de route climat était perçu comme un aboutissement.
Aujourd’hui, on sait que ce n’est qu’un point de départ.
Le simple fait d’avoir un plan — même validé en comité de direction — ne garantit absolument rien.
Ce qui fait la différence, ce n’est pas le plan, mais :
Or, la majorité des feuilles de route industrielles échouent à cocher ces trois cases. Elles sont souvent :
Ce que révèle la période 2021–2025, c’est que la feuille de route ne doit plus être un objet de communication, mais un outil de management stratégique, au même titre qu’une feuille de route commerciale ou industrielle.
👉 Et cela suppose un changement complet de posture.
Pourquoi autant de feuilles de route ne tiennent pas leurs promesses ?
Ce n’est ni un manque de bonne volonté, ni un défaut d’outils.
C’est une accumulation d’erreurs de conception, de posture et de méthode, identifiées à travers des centaines de cas industriels analysés entre 2021 et 2024.
Voici les 7 pièges les plus courants — et comment les éviter :
Trop de feuilles de route sont conçues comme des documents de communication ou des modèles standards — sans réelle prise en compte des spécificités industrielles de l’entreprise. Elles empilent des intentions floues (“atteindre la neutralité carbone”, “verdir l’entreprise”) sans déclinaison opérationnelle, ni lien avec la stratégie, les procédés, ou les réalités économiques.
« Ne pas faire du développement durable un élément central de la stratégie est très certainement une erreur. »
— Forbes France, 2025
Cette erreur est fréquente même chez les grands groupes :
La feuille de route climat de Nestlé est « pratiquement une copie conforme des autres engagements ‘zéro émission nette’ », sans transformation profonde (source : GRAIN / Forbes)
Si cette standardisation nuit déjà à la crédibilité des multinationales, elle est catastrophique pour une PME ou ETI qui appliquerait une méthode “générique” hors-sol.
“Agir sans connaître ses émissions réelles ? Mauvaise idée !”
— Guide PME ADEME
Aucune appropriation interne : le plan reste dans les tiroirs
Pas de traduction métier : les actions proposées sont trop vagues ou peu adaptées
Décalage entre objectifs globaux et leviers réels : personne ne sait par où commencer, ni quoi prioriser
Risque de greenwashing involontaire (beaux engagements, peu d’effets mesurables)
Construire une feuille de route sur-mesure, fondée sur :
Un diagnostic carbone complet (scopes 1-2-3)
Une analyse des postes d’émissions les plus significatifs
Un alignement avec le modèle économique de l’entreprise
Par exemple, plutôt que “réduire les émissions”, une PME agroalimentaire pourrait se fixer :
“-30 % d’intensité carbone par tonne produite d’ici 2027”, avec une trajectoire chiffrée, intégrée aux arbitrages industriels.
💡 Clé de lecture AVP : Pas de feuille de route utile sans cap clair, données internes et déclinaison business. Pas de copier-coller, jamais.
Certaines feuilles de route sont conçues uniquement “en chambre” : par la direction, les fonctions support ou le bureau d’études, sans impliquer les équipes opérationnelles.
On y parle de reporting, de trajectoires CO₂, de scénarios techniques… mais sans retour terrain, ni prise en compte des contraintes de production, de maintenance ou de supply chain.
« Notre groupe avait fixé depuis le siège des objectifs environnementaux très ambitieux, sans consulter le terrain. Résultat : rejet total. Le plan n’a jamais dépassé le stade du fichier Excel. »
— Témoignage d’un directeur QHSE
Ce décalage provoque souvent :
de la résistance passive, voire des blocages opérationnels
une incompréhension (“encore un plan venu d’en haut”)
une perte de crédibilité du sujet climat : le plan est vu comme une charge de plus, pas comme une priorité
Mal organisée, la belle initiative peut vite devenir un sujet de conflits.
Et surtout : sans le terrain, les actions restent théoriques. Résultat : rien ne bouge, ou mal.
Le plan reste inapplicable faute d’adhésion
Il peut même déclencher du désengagement interne, voire du cynisme écologique
Certaines initiatives créent plus de frictions que d’impact réel
Co-construire avec les équipes terrain dès le départ. Concrètement :
Impliquer les responsables d’atelier, de maintenance, de production dans les groupes de travail
Valider la faisabilité technique avec ceux qui implémenteront
Créer des “référents transition” par site, service ou ligne de production
C’est aussi une question de dignité professionnelle : écouter ceux qui font, c’est les valoriser. Et cela change tout.
Beaucoup de feuilles de route démarrent fort… puis s’éteignent doucement. Une fois le document validé, plus rien ne se passe : pas de gouvernance dédiée, pas de comité de pilotage, aucun indicateur suivi régulièrement.
On espérait une trajectoire, on obtient… un fichier oublié dans un dossier partagé.
Car, oui : une transformation écologique improvisée sans véritable investissement risque de rester dans un tiroir.
Beaucoup d’entreprises ne prévoient ni relecture périodique, ni système d’alerte en cas de dérive. Résultat :
Les actions sont repoussées, abandonnées ou modifiées sans trace
La direction perd toute visibilité sur la progression
La feuille de route devient un objet mort
« Oublier l’évaluation continue et l’amélioration est l’une des erreurs majeures dans la planification climatique. »
— Indigo / Mariaschools
« Il est très problématique de ne pas pouvoir mesurer, comparer et vérifier les initiatives. »
— Forbes France
Perte de crédibilité du plan en interne
Incapacité à corriger les dérives
Opacité vis-à-vis des clients, investisseurs ou auditeurs externes
Risque réglementaire accru (directive CSRD, audits RSE, etc.)
Piloter la feuille de route comme un vrai projet stratégique. Cela implique :
Un comité de pilotage dédié, animé par un sponsor DG ou technique
Des KPIs définis par action, intégrés dans un tableau de bord vivant
Un cycle de revue formalisé (ex. trimestriel, avec feedbacks + arbitrages)
📍 Exemple d’indicateurs :
% d’actions réalisées / planifiées
tCO₂ évitées par trimestre
Taux de déploiement des actions critiques par site
Consommation énergétique / tonne produite
Mesurer, comparer, vérifier en continu permet d’ajuster immédiatement le tir.
Le suivi est ce qui transforme un plan figé en un cycle d’amélioration continue.
Trop d’entreprises confient la transition écologique au service QHSE, RSE ou aux fonctions support, sans implication réelle du top management. Le dirigeant valide le plan… mais ne le porte pas. Il n’en parle pas en CODIR. Il ne le relie pas aux arbitrages budgétaires. Il ne s’en empare pas publiquement.
Résultat : le signal envoyé est clair pour les équipes →
“Ce n’est pas stratégique.”
Comme le notait un professionnel dans ce post :
« Sans une stratégie claire [et incarnée], même les meilleures initiatives peuvent s’essouffler. »
Rappelons à toutes fins utiles que :
68 % des dirigeants de PME/ETI ne considèrent pas encore l’adaptation climatique comme un sujet stratégique majeur
Et seuls 16 % ont réalisé un diagnostic de vulnérabilité au changement climatique
Ce manque de leadership écologique pénalise gravement la portée des plans climat.
Un CEO qui n’interroge jamais les indicateurs environnementaux ou n’alloue aucun budget dédié envoie le signal que le sujet est secondaire.
Faibles moyens alloués → les vraies actions sont reportées ou minimisées
Décrochage symbolique → les équipes voient bien que “ça ne vient pas d’en haut”
Impossibilité de mobiliser les autres fonctions stratégiques (finance, production, achats…)
Risque de transition “à la marge”, isolée, sans transformation du business model
La direction doit endosser un rôle de sponsor visible, assumé, durable.
Concrètement :
Intégrer les objectifs climat dans les revues stratégiques, objectifs DG, feuilles de route métiers
Prendre la parole en interne (séminaire, vidéo, atelier) pour incarner la vision
Participer aux comités de pilotage à échéance fixe
Si possible : nommer un référent Climat au Comex ou un Chief Sustainability Officer rattaché à la direction
Ainsi, certaines entreprises participent à des bootcamps climat (ADEME / Bpifrance) pour former leurs dirigeants et en faire de véritables “chefs d’orchestre du changement.
💬 Chez AVP Conseil, c’est systématiquement un point de vigilance au démarrage : pas d’impact sans direction engagée, pas de direction engagée sans cap clair.
Une feuille de route peut très vite devenir une “liste à la Prévert” : 15, 30, parfois 50 actions — certaines structurantes, d’autres purement cosmétiques.
Mais sans hiérarchie claire, les équipes se noient, les ressources se diluent, et les résultats stagnent.
Vouloir “tout faire” en même temps ou privilégier les actions visibles mais à faible impact est l’un des travers les plus fréquents constatés dans les plans climat d’entreprise.
Beaucoup d’industries se focalisent sur des mesures facilement communicables (LED, tri des déchets, flotte hybride…),
mais ignorent leurs vrais postes d’émissions — souvent concentrés sur le procédé lui-même, l’énergie ou la chaîne d’approvisionnement.
Une PME industrielle peut avoir 80 % de son empreinte carbone liée à un seul levier. Si elle ne le connaît pas, elle passe à côté du cœur de la transformation.
D’où l’importance d’un diagnostic carbone sérieux et complet (scopes 1-2-3) pour éclairer la stratégie. Comme le souligne le guide “Décarbonation : 7 erreurs à éviter” de l’AMCE, “ne pas prioriser ses actions, c’est perdre en efficacité, en énergie et en crédibilité”
Éparpillement des ressources (budget, temps, attention)
Découragement des équipes face à une “to-do list” intenable
Faible effet global sur les émissions : beaucoup d’actions… pour peu de résultats
Risque de désalignement entre la feuille de route et les vraies priorités industrielles
Prioriser en fonction de l’impact ET de la faisabilité.
Notre méthode s’appuie sur une matrice impact / effort, nourrie par :
le bilan carbone complet,
des données internes,
et des retours opérationnels.
On cible 3 à 5 axes stratégiques maximum, avec des actions phares identifiées pour chacun.
Les quick wins (réglage machine, optimisation de compresseurs…) sont intégrés pour enclencher la dynamique,
mais ne masquent jamais les vrais chantiers structurants (ex : changement de four, substitution énergétique, refonte produit).
L’ADEME recommande d’ailleurs cette approche graduelle dans ses diagnostics sectoriels -> Consulter les ressources filières décarbonation
💡 Une feuille de route utile, ce n’est pas celle qui coche toutes les cases. C’est celle qui concentre les efforts sur les leviers à très fort rendement climat + business.
Certains plans de transition sont conçus comme des outils de communication, plus que comme des feuilles de route opérationnelles.
On multiplie les annonces ambitieuses : “neutralité carbone en 2040”, “100 % recyclé d’ici 2028”, “flotte verte”…
Mais sur le terrain, peu de choses changent, ou les preuves sont absentes.
Parfois, ce n’est même pas volontaire : on surestime l’impact réel des actions engagées. Ou on communique trop tôt, avant d’avoir sécurisé les résultats.
En 2025, selon Reclaim Finance, “l’écoblanchiment fait l’objet d’une surveillance étroite dans tous les secteurs. Les promesses non tenues sont rapidement détectées et sanctionnées.”
Les cas emblématiques ne manquent pas :
Les scandales dans l’automobile, avec des marques sanctionnées pour avoir exagéré leurs performances environnementales
Coca-Cola, désigné “plus gros pollueur plastique mondial” tout en affichant ses “progrès durables” sur ses emballages
Des entreprises françaises PME ou ETI pointées du doigt par leurs clients pour avoir communiqué sur des réductions… jamais prouvées
Perte de confiance des clients, partenaires et investisseurs
Risques juridiques croissants (normes anti-greenwashing à venir dans le cadre de la CSRD)
Démotivation interne : les équipes perçoivent un écart entre les paroles et les actes
Délai de vraie transformation allongé : on croit avancer, mais on stagne
Comme le rappelle Green Finance, “le greenwashing retarde les vraies décisions et entretient l’illusion du progrès.”
Ne jamais promettre ce qu’on ne peut pas prouver. Et ne communiquer que sur ce qui a été réellement accompli.
Notre approche repose sur trois principes :
Mesure d’impact en continu (avec preuves chiffrées par action)
Communication différée : on annonce une réussite quand elle est livrée, pas avant
Relecture externe : si besoin, un regard indépendant (cabinet tiers, auditeur, label ADEME) renforce la crédibilité
Exemple : plutôt que “réduction de 30 % des émissions d’ici 2026”, on communique sur “installation du four biomasse finalisée en avril 2025, -410 tCO₂/an estimés sur base mesurée” — avec lien vers la fiche action.
💬 La transparence, même imparfaite, crée plus de confiance que des promesses parfaites sans preuve.
Beaucoup de dirigeants industriels partent du principe qu’ils doivent tout construire en interne :
diagnostic, stratégie, plan d’action, suivi…
Mais sans ressources dédiées, sans expertise technique pointue ni regard extérieur, le risque est élevé de réinventer la roue — mal.
En 2024, 60 % des chefs d’entreprise ne connaissent pas les aides et dispositifs existants pour les accompagner dans leur transition écologique (Source : Caisse des Dépôts / Bpifrance Le Lab)
Ce manque d’appui a plusieurs conséquences :
Des plans sous-dimensionnés ou techniquement faibles
Des opportunités d’aides financières manquées (subventions ADEME, Diag Décarbon’Action…)
Des délais allongés (deux ans à chercher la bonne techno au lieu de trois mois avec un benchmark ou une étude de faisabilité)
“Les PME-ETI ont plus que jamais besoin du soutien de leur écosystème pour poursuivre ce mouvement.”
— Baromètre BCG 2024
Et pourtant, l’écosystème français est riche :
ADEME : dispositifs d’accompagnement, appels à projets, fonds chaleur
Bpifrance : prêts verts, Garantie Verte, Diag Décarbon’Action
OPCO2i : formation aux compétences vertes (éco-conception, maintenance bas carbone…)
CCI et DREAL locales : accompagnement stratégique ou réglementaire
Perte de temps, d’efficacité et de financement
Épuisement des équipes internes sur des sujets trop techniques ou complexes
Isolement stratégique : pas de retour d’expérience, pas de comparaison avec le reste de la filière
Moins d’agilité dans le plan → moins de résultats visibles
S’appuyer intelligemment sur l’écosystème existant.
Chez AVP Conseil, nous aidons nos clients à :
Identifier les dispositifs les plus pertinents (aides ADEME, garanties, certificats CEE…)
Monter les dossiers de financement
Intégrer les bons partenaires (BE, industriels référents, réseaux sectoriels)
Et surtout, nous n’intervenons jamais seuls : notre posture est de travailler avec vos équipes internes, pas à leur place — et de mobiliser l’extérieur quand il peut accélérer.
Une PME industrielle n’a pas à devenir experte climat. Elle doit juste savoir où aller chercher l’expertise utile, au bon moment.
Pour comprendre ce qui fait — ou défait — une feuille de route de transition écologique dans l’industrie, rien ne vaut le concret.
Voici deux cas d’entreprises industrielles françaises de taille comparable. Même période. Même type d’objectifs.
Mais deux trajectoires radicalement opposées.
PME de 250 salariés dans la métallurgie, un site unique en région. En 2019, sous pression de clients grands comptes, l’entreprise publie une “feuille de route Développement Durable 2025” :
-40 % d’émissions en 5 ans
15 actions listées : flotte électrique, investissement four, panneaux solaires…
Le plan est conçu seul par le directeur RSE, sans concertation avec la production
Aucun budget spécifique n’est alloué
Pas de comité de pilotage ni de sponsor au COMEX
Une crise économique (Covid) met le sujet en pause… et plus personne ne le relance
« On nous a présenté un joli plan en début d’année dernière. Depuis, plus rien. Franchement, on a d’autres urgences. »
— Technicien de maintenance (cité en interne)
2 actions sur 15 partiellement mises en œuvre
Émissions stables
Audit client en 2022 pointant un possible cas de greenwashing
Démission du responsable RSE, plan gelé
🎯 Synthèse : tous les ingrédients de l’échec y sont réunis :
Non-incarnation
Déconnexion terrain
Absence de pilotage
Surpromesse de communication
ETI navale familiale (13 bateaux touristiques, activité saisonnière sur lacs). En 2019, face à des réglementations croissantes, décision stratégique : convertir 100 % de la flotte au moteur électrique.
Objectif clair : zéro émission sur l’eau d’ici 5 ans. Budget estimé : 12 M€.
Le président fondateur porte personnellement le projet
Partenariats avec EDF pour expertise + financement (CEE, appui technique)
Un comité de suivi bimensuel avec exploitation + maintenance + partenaires
Formation des techniciens aux nouveaux moteurs
Un calendrier de conversion précis : 3 bateaux/an
9 bateaux sur 13 convertis fin 2024
Respect des échéances, hausse de fréquentation clients (+5 %)
Objectif : 100 % “flotte zéro émission” atteint printemps 2025
Le dirigeant témoigne publiquement pour encourager ses pairs
« Ce type de projet est complexe, mais il y a des aides et des acteurs comme EDF pour nous accompagner. Il n’y a aucune raison d’hésiter. »
— Dirigeant de l’ETI, interviewé dans Le Figaro – Transition énergétique
🎯 Les clés du succès :
Cap clair et symbolique
Pilotage serré
Formation terrain
Financement bien structuré
Communication fondée sur des résultats réels
Après avoir accompagné plusieurs dizaines d’industries dans leur trajectoire de transition, une chose est claire :
Ce qui fait tenir une feuille de route dans le temps, ce n’est pas le nombre d’actions listées. C’est la qualité de sa structure.
Chez AVP Conseil, nous avons modélisé une méthode en trois piliers.
Trois leviers simples… mais exigeants.
Une feuille de route utile commence par une question de fond :
Où voulez-vous aller, pourquoi, et à quelle échéance ?
Il ne s’agit pas de choisir des actions dans un catalogue.
Il s’agit de poser un cap lisible, crédible, et directement raccordé à vos enjeux de performance industrielle.
Objectif quantifié (ex. : -30 % d’émissions d’ici 2028, par tonne produite)
Alignement avec les ambitions business (nouveaux marchés, réponse aux donneurs d’ordres, réglementation CSRD…)
Cadrage approuvé en COMEX ou DG
Définition des indicateurs-clés dès le début
📍 Ce cap devient la colonne vertébrale de la feuille de route, qui permet de hiérarchiser, arbitrer, ajuster.
Une feuille de route n’est pas un rêve d’ingénieur ou un exercice de style PowerPoint.
Elle doit être réalisable techniquement, humainement et économiquement.
Diagnostic terrain (équipements, procédés, achats, organisation)
Entretiens avec les fonctions cœur métier (maintenance, production, logistique…)
Analyse des ressources internes disponibles
Planning calé sur les vrais cycles d’investissement
👉 L’action la plus ambitieuse sera inefficace… si elle arrive au mauvais moment, ou sans équipe pour l’exécuter.
C’est ici que notre expérience industrielle fait la différence.
Une feuille de route n’a de valeur que si elle est pilotée. Or, 80 % des échecs viennent d’un défaut de gouvernance ou de suivi.
Comité de pilotage multi-fonctions
Tableaux de bord trimestriels
Points d’arbitrage réguliers avec la direction
Alertes en cas de déviation (retard, surcoût, résistance)
Et surtout : un système qui rend la trajectoire réversible, ajustable, vivante.
📍 Une feuille de route utile, c’est une feuille de route qui peut être relue, questionnée et renforcée dans la durée.
Une feuille de route efficace ne se limite pas à un diagnostic suivi d’un tableau Excel.
Elle repose sur un processus rigoureux, séquencé et pilotable, où chaque étape construit de la crédibilité et de l’adhésion.
Voici comment nous structurons une feuille de route utile pour une PME ou une ETI industrielle :
Tant que la transition écologique reste un “projet parallèle”, elle est en concurrence avec tous les autres enjeux du quotidien : délais clients, cash, production, RH… Et dans ce bras de fer permanent, c’est toujours l’opérationnel qui gagne.
La seule façon de faire exister la transition dans la durée, c’est de l’ancrer dans la stratégie centrale de l’entreprise.
Cela veut dire :
La relier à vos axes de développement (nouveaux marchés, clients stratégiques, différenciation)
La traduire dans vos arbitrages industriels, RH, CAPEX
La rendre visible dans vos outils de pilotage (revue stratégique, tableaux de bord, plans d’investissement)
👉 On ne parle plus de “faire un peu d’éco-conception” : on repense le cycle de vie produit.
👉 On ne “teste pas un plan mobilité” : on restructure les flux logistiques.
👉 On ne “calcule pas le scope 1” : on modélise l’intensité carbone comme un facteur de coût.
📍 Ce basculement n’est pas cosmétique. Il change la nature des discussions en CODIR.
Quel est l’impact stratégique attendu de la transition dans votre modèle économique ?
Tant que cette réponse est floue, la feuille de route ne tiendra pas.
Une entreprise industrielle sait gérer des objectifs commerciaux, RH, financiers… Mais sur le climat, les objectifs restent souvent vagues, symboliques, ou déconnectés de la réalité terrain.
“Réduire nos émissions”, “verdir notre activité”, “devenir plus responsable”… Ça ne suffit pas. Et ça ne mobilise personne.
Ce qu’il faut, c’est un cap lisible, mesurable, engageant. Pas besoin de viser le “net zero 2040” si ce n’est pas crédible. Mieux vaut un objectif atteignable, qui permet d’avancer, de prioriser, d’arbitrer.
Un cap clair permet de :
Hiérarchiser vos actions : tout ce qui ne contribue pas à l’objectif peut être reporté, réévalué, écarté
Engager les équipes : on sait où on va, pourquoi, à quel rythme
Communiquer avec crédibilité : en interne comme en externe, vous donnez de la visibilité sur la trajectoire
📍 Un bon objectif climat, c’est un objectif qui parle à vos opérationnels, pas seulement à vos investisseurs.
“Réduire de 25 % l’intensité carbone par tonne produite d’ici fin 2027”
“-15 % d’énergie consommée par m² chauffé sur notre site principal d’ici 24 mois”
“Décarboner 60 % des approvisionnements logistiques d’ici 2026”
“Sortie complète du gaz naturel à horizon 2028, par substitution à la biomasse”
Trop de feuilles de route deviennent des “catalogues d’actions”. On veut tout faire : LED, flotte, panneaux solaires, écogestes, relocalisation, labels, communication… Résultat : on dilue les efforts, on épuise les équipes, et on n’obtient aucun effet structurant.
La clé, c’est de focaliser les ressources sur les 2 ou 3 leviers qui génèrent le plus d’impact climat — et souvent, ce ne sont pas les plus visibles.
Une PME agroalimentaire peut faire -30 % de CO₂ en changeant de source d’énergie.
Une ETI du textile peut tout jouer sur l’approvisionnement matières premières.
Une entreprise chimique peut gagner 15 ans en restructurant ses flux logistiques.
Mais il faut le savoir. Et donc diagnostiquer sérieusement.
👉 Vous concentrez les budgets sur ce qui compte.
👉 Vous mobilisez les équipes autour de priorités claires.
👉 Vous obtenez des résultats visibles, mesurables, transformants.
📍 Mieux vaut trois actions bien exécutées et mesurables qu’un plan à 28 lignes dont 22 resteront au stade du slide.
Nous aidons nos clients à :
Identifier les postes les plus émissifs
Évaluer le “rendement climat” de chaque action (tCO₂ évitée / euro investi)
Croiser cet impact avec la faisabilité réelle (temps, RH, budget, acceptabilité)
Construire un portefeuille d’actions à 3 vitesses : quick wins, leviers structurants, expérimentations
📍 Et surtout, on documente chaque arbitrage : ce qui est fait, ce qui est reporté, et pourquoi.
C’est cette capacité à dire non aux actions secondaires qui rend une feuille de route crédible.
Une feuille de route conçue en cercle restreint, puis “déroulée” top-down, ne fonctionne jamais dans la durée.
Pas parce que les équipes sont réfractaires. Mais parce qu’elles n’ont pas été écoutées, pas associées, pas comprises.
Résultat :
Incompréhension (“encore un plan du siège ?”)
Résistance passive (“ça va nous retomber dessus”)
Détachement (“ce n’est pas notre sujet”)
La transition écologique ne se décrète pas. Elle se construit avec ceux qui font tourner l’entreprise au quotidien.
👉 Les actions sont plus réalistes, car nourries par le terrain
👉 L’appropriation est immédiate : “c’est notre plan, pas leur plan”
👉 L’acceptabilité des changements augmente fortement (y compris sur les sujets sensibles)
📍 Une trajectoire co-construite a 3x plus de chances d’être mise en œuvre correctement.
Chez AVP Conseil, on met en place :
Des ateliers métiers en amont (production, maintenance, logistique…)
Des référents transition identifiés et formés sur site
Des allers-retours réguliers entre stratégie et terrain (on ne valide pas un plan sans l’avoir relu avec les équipes clés)
Et surtout, on valorise ce qui remonte du terrain.
Exemple : une astuce de régulation thermique venue d’un technicien a permis -8 % de consommation énergétique sur un site textile.
→ Cette idée, parce qu’elle a été écoutée, est devenue un symbole d’appropriation collective.
Dans beaucoup d’entreprises industrielles, le plan climat “appartient” au service QHSE ou à la RSE.
Mais sans figure de référence claire et transverse, les sujets restent cantonnés à des fonctions support… et ne remontent jamais au cœur du business.
Résultat :
Manque de coordination entre directions
Incapacité à arbitrer sur les chantiers à forts enjeux (CAPEX, achats, production)
Aucune légitimité perçue dans les équipes
Une feuille de route sans sponsor, c’est un projet sans capitaine.
Et un projet sans capitaine… finit toujours par dériver.
👉 Le plan climat est porté par une figure légitime, identifiée, disponible
👉 Les arbitrages sont plus rapides
👉 Les fonctions critiques (finance, production, RH…) s’impliquent davantage
👉 Les irritants terrain peuvent remonter sans passer par 3 couches hiérarchiques
📍 Ce rôle de sponsor crée un effet de gravité autour de la transition.
Un bon sponsor n’est pas forcément “militant” climat. C’est quelqu’un qui :
comprend la stratégie d’entreprise
est respecté en interne (hiérarchiquement ou culturellement)
a du pouvoir d’arbitrage réel
est capable de tenir la ligne dans le temps
Cela peut être :
un directeur industriel
un responsable supply ou technique
un membre du COMEX motivé à faire bouger les lignes
Dans les missions que nous accompagnons, nous structurons un binôme sponsor / référent opérationnel pour éviter les angles morts et fluidifier la mise en œuvre.
La transition n’a pas besoin d’un héros. Elle a besoin d’un leader qui tient la barre dans la durée.
Une fois la feuille de route validée, ce qui la fera tenir, c’est le pilotage. Pas une fois par an. Pas en tâche de fond. Mais un dispositif clair, visible, légitime, avec des rôles, des rythmes, des décisions.
Trop d’entreprises valident leur feuille de route… puis ne mettent aucun mécanisme de suivi en place. Et au bout de six mois : plus d’alignement, plus d’arbitrage, plus de dynamique.
Ce n’est pas un manque de volonté. C’est un vide d’organisation.
👉 Le plan est suivi, ajusté, incarné dans la durée
👉 Les tensions terrain (retards, résistances, obstacles) sont traitées en continu, pas mises sous le tapis
👉 Les arbitrages sont plus rapides et moins politiques
👉 La direction reste connectée à la trajectoire
📍 Une gouvernance faible, c’est le meilleur moyen de faire capoter un bon plan.
Nous proposons systématiquement :
Un comité de pilotage pluridisciplinaire, avec DG, opérationnels, fonctions support
Une cadence claire (mensuelle ou trimestrielle selon le niveau d’ambition)
Des tableaux de bord visuels, avec indicateurs climat + avancement opérationnel
Des temps de revue et de re-questionnement stratégique tous les 6 à 12 mois
Et surtout, nous outillons cette gouvernance :
grilles d’analyse,
indicateurs consolidés,
ordres du jour types,
trames de validation…
Cela évite que le comité devienne une coquille vide ou un rituel formel sans prise sur le réel.
Une gouvernance dédiée ne freine pas : elle stabilise. Elle évite la dispersion et soutient la dynamique.
Un plan climat, ce n’est pas une affaire d’intention. C’est une affaire de ressources : temps, argent, compétences, outils.
Or, beaucoup d’entreprises valident une feuille de route… sans prévoir :
de budget dédié,
de temps dégagé pour les équipes,
ou de ligne CAPEX fléchée.
Résultat :
Les projets structurants sont sans cesse repoussés
Les équipes improvisent sans filet
Les arbitrages tombent toujours en faveur de “l’urgence du moment”
La transition devient alors une variable d’ajustement.
Et une feuille de route sans moyens, c’est une feuille morte.
👉 Quand les moyens sont identifiés, les actions avancent
👉 Les équipes se sentent soutenues, pas abandonnées
👉 Les décisions deviennent crédibles, et non incantatoires
👉 Le pilotage devient possible : on sait ce qu’on peut engager ou pas
📍 Ce n’est pas une question de millions. C’est une question de clarté et d’anticipation.
Nous accompagnons nos clients à :
Estimer le coût réel des actions prioritaires
Identifier les ressources internes mobilisables (temps, compétences, équipements)
Monter des scénarios de financement avec aides publiques (ADEME, Bpifrance, CEE…), fonds propres, prêts verts
Construire un budget à 3 vitesses : immédiat, 12 mois, 36 mois
Nous intégrons cette logique dès le plan d’action, ligne par ligne, pour éviter le “oui” de principe et le “non” opérationnel.
Dire oui à une trajectoire sans y allouer les ressources, c’est saboter la dynamique avant même qu’elle commence.
Beaucoup d’entreprises industrielles veulent bien faire… seules. Par réflexe d’autonomie. Par peur du coût. Ou parce qu’elles ne savent pas à qui s’adresser sans se faire noyer dans la complexité.
Mais la transition écologique touche à :
des enjeux techniques pointus (procédés, énergie, analyse cycle de vie)
des réglementations mouvantes (CSRD, taxonomie, bilans GES obligatoires…)
des opportunités de financement méconnues
Résultat : faire cavalier seul, c’est prendre le risque de passer à côté des aides, des outils, des gains de temps.
👉 Vous gagnez en rapidité de mise en œuvre
👉 Vous accédez à des compétences clés sans tout internaliser
👉 Vous sécurisez les choix structurants (investissements, sourcing, financement)
👉 Vous évitez les erreurs de débutant qui coûtent cher plus tard
📍 Aujourd’hui, une PME/ETI industrielle peut être accompagnée par des acteurs publics, des experts privés, des partenaires techniques… à coûts très raisonnables.
Concrètement, nous aidons nos clients à :
Identifier les bons partenaires selon le besoin (BE énergie, cabinet LCA, cabinets spécialisés réglementaire, etc.)
Activer les dispositifs publics existants :
Intégrer les partenaires dans la feuille de route sans les laisser piloter à votre place : vous gardez la main
Et surtout : nous jouons le rôle d’interface active pour éviter les effets “consultant passif” ou “étude déposée sans suite”.
Bien entourée, une PME peut aller plus vite qu’un grand groupe. Mal entourée, elle risque de s’épuiser dans l’inefficacité.
Aucune feuille de route ne se déroule comme prévu. Retards, arbitrages, réorganisations, imprévus techniques… c’est la norme. Et pourtant, beaucoup d’entreprises cachent ces écarts, ou préfèrent ne rien dire du tout.
Résultat : les partenaires, les clients, les collaborateurs soupçonnent un décalage, perdent confiance, ou accusent l’entreprise de greenwashing. Même quand l’intention est sincère.
Aujourd’hui, ce manque de transparence pèse plus lourd que l’imperfection.
👉 Vous évitez la défiance et le soupçon d’opacité
👉 Vous envoyez un signal de maturité : “on avance, on ajuste, on assume”
👉 Vous pouvez mobiliser vos parties prenantes sur les bons sujets (“voilà où on bloque, aidez-nous à avancer”)
👉 Vous entrez dans une logique d’amélioration continue, pas de vitrine verte
📍 Dans l’univers post-CSRD, la sincérité pilotée vaut plus qu’un storytelling parfait.
Nous aidons nos clients à :
Identifier les écarts acceptables vs. signaux d’alerte
Mettre en place des routines de transparence interne (revues trimestrielles, bilan annuel climat, fiches action actualisées)
Produire des récits concrets et justes (type “ce qu’on a atteint / ce qu’on n’a pas atteint / ce qu’on ajuste”)
Exemple :
“Sur 17 actions lancées, 11 sont terminées, 3 en cours, 3 suspendues car dépendantes d’un arbitrage technique. Cela modifie notre trajectoire sur le scope 2, mais pas sur le scope 1. Nouveau cap validé par le comité de pilotage le 15 mai 2025.”
Nous rédigeons avec nos clients ces communications “climat de gestion”, loin des plaquettes figées.
Assumer les écarts, c’est montrer qu’on pilote. Les cacher, c’est montrer qu’on communique.
On peut avoir le bon plan, les bons outils, les bons indicateurs…
Mais si la transition écologique reste un sujet “à part”, porté uniquement par quelques convaincus ou par la RSE, elle ne résistera pas à la pression du quotidien.
Dans une PME industrielle, ce qui dure, c’est ce qui fait partie de l’ADN de boîte. Pas ce qui repose sur une fiche projet.
La transition ne doit pas être un “chantier vert”. Elle doit devenir un réflexe collectif, une fierté interne, une grille de lecture intégrée dans les choix métiers.
👉 Les collaborateurs se sentent impliqués, pas infantilisés
👉 La transition ne repose plus sur 2 ou 3 personnes “expertes”
👉 Les nouveaux arrivants comprennent dès l’onboarding que “chez nous, on fait autrement”
👉 L’innovation devient plus fluide : on cherche spontanément des pistes de sobriété, de circularité, d’efficience
📍 Quand la transition fait culture, elle produit des effets bien au-delà des objectifs carbone.
Nous aidons nos clients à :
Organiser des temps de partage interservices (REX, ateliers, séminaires climat)
Valoriser les idées venues du terrain → transformation en “initiatives climat”
Intégrer les enjeux de transition dans les parcours RH (recrutement, fiches de poste, entretiens annuels)
Déployer des outils d’auto-évaluation, pour rendre visibles les progrès
Documenter les avancées → créer une mémoire collective de la trajectoire
Dans une ETI industrielle que nous accompagnons, une suggestion d’un opérateur a permis de transformer un projet d’équipement en investissement sobre — plébiscité, car issu d’un levier interne.
Résultat : pas besoin de convaincre. L’équipe s’est convaincue elle-même.
Vous pouvez réussir un plan. Mais ce qui transformera vraiment votre entreprise, c’est quand vos collaborateurs se l’approprieront sans même qu’on leur demande.
Vous avez compris les enjeux. Vous avez identifié les pièges.
Mais pour construire ou ajuster votre trajectoire, il vous faut des leviers concrets. Voici une sélection rigoureuse de ressources utiles — et un outil exclusif que nous avons conçu pour les dirigeants industriels.
ADEME – Construire sa feuille de route de décarbonation
Une méthode complète et accessible, adaptée aux PME et ETI
Diag Décarbon’Action – Bpifrance / Carbone 4
Un dispositif co-financé pour initier un plan d’action climat structuré
7 erreurs à éviter dans une stratégie de décarbonation (AMCE)
Précis, synthétique, très concret pour les environnements industriels
Matrice impact / effort : pour prioriser vos actions selon leur rendement climat & faisabilité
Tableau de bord climat (mensuel / trimestriel) : pour suivre les indicateurs réels d’avancement
Grille d’analyse Capex climat : pour flécher les investissements utiles à la transition
Ces outils sont disponibles sur demande dans le cadre de nos accompagnements, ou co-construits avec vos équipes projet.
9 questions pour évaluer où en est votre entreprise face aux enjeux de la transition écologique.
👉 À la clé : un mini-rapport personnalisé, avec vos axes de progression et vos priorités concrètes.
Durée : 5 à 10 minutes
Format : diagnostic rapide en ligne
Bénéfice : une photo claire de votre situation, et des pistes activables selon votre secteur, vos moyens, vos ambitions
🎯 Idéal pour :
initier une démarche sans mobiliser tout le COMEX
objectiver un ressenti terrain
prioriser vos prochaines décisions
Ce diagnostic est confidentiel, sans engagement, et analysé uniquement par nos soins.
Notre objectif : vous aider à piloter une trajectoire utile, réaliste, et alignée sur votre modèle industriel. Pas vous vendre une mission.
Vous pouvez continuer à faire comme beaucoup d’entreprises : cocher la case “plan climat”, publier une trajectoire standardisée, lancer quelques actions isolées…
Et espérer que les choses suivent.
Mais vous pouvez aussi prendre votre trajectoire de transition au sérieux.
Pas pour “faire bien”.
Pas pour répondre à la dernière injonction réglementaire.
Mais parce que le climat va reconfigurer vos marchés, vos flux, vos coûts, vos attentes clients.
Et que ce que vous mettez en place maintenant fera la différence dans 2, 5, 10 ans.
Chez AVP Conseil, nous accompagnons les industriels qui veulent éviter les plans inutiles et construire des trajectoires réalistes, pilotables, transformantes.
Si vous êtes au bon moment pour ça, on peut vous y aider.
Et si ce n’est pas encore le cas, on peut vous aider à y voir plus clair.
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